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ou accompagnement Individuel Personnalisé.




LE CONFUCIANISME ET LE NÉOCONFUCIANISME

SOURCES :
Les religions du monde chez Larousse
Science et civilisation en Chine - Joseph Nedham -
Editions Philippe PICQUIER
Encyclopédie de A à Z chez Atlas


LE CONFUCIANISME

HISTOIRE ET ORIGINE

Confucius (Principauté de Lu  551-470 av JC) issu d'une famille nobiliaire appauvrie, enseigna l'antiquité dans son école . Il est un réformateur plus qu'un penseur, pédagogue plus que réalisateur, il chercha en vain le prince qui accepterait ses conseils. Son enseignement sera transmis par ses élèves et transcrit au plus tôt un siècle après sa mort sous la forme d' " Entretiens "(Lunyu). D'autres leçons lui sont attribuées dans trois ouvrages rédigés par des disciples lointains : le Daxue (Grande Etude), le Zhongyong (Invariable Milieu), le Mengzi (œuvres de Mencius), qui forment avec le lunyu les Quatre Livres. Confucius a lui-même transmis à ses élèves l'héritage des  Cinq classiques : le yijing (Classique des mutations), le Shijing (Classique des vers), le Shunjing (Classique des documents), le Lijing (Le livre des rites d'où sont tirés la Grande Etude et l'Invariable milieu), le Chunqiu qui retrace sous le titre de " Printemps et Automnes " les évènements année par année dans l'Etat de Lu au V° siècle. Les trois premiers Classiques lui sont antérieurs.
Le confucianisme est une doctrine de la vie en société sur terre qui tend à un maximum de justice sociale possible dans une société bureaucratique féodale.         
Dans la société féodale chaotique, déchirée par des guerres; la vie humaine n'avait que peu de valeur, la légalité n'était que bien faible, et chaque être n'avait d'autre secours que sa propre force personnelle, ou bien ses fidèles armées ou encore les intrigues. Au milieu de cela Confucius aspirait à l'ordre, prêchant la paix et le respect des individus. Il se fit l'avocat d'une éducation généralisée et pensait que les positions diplomatiques et administratives devaient aller aux personnes les plus qualifiées intellectuellement et non pas socialement.


IDÉOLOGIE

          

Le véritable but du gouvernement était d'apporter le bien être et le bonheur à l'ensemble du peuple en se reposant sur un ensemble de coutumes qui étaient reconnues comme bonnes et suivaient la loi naturelle et non sur une adhésion rigide à des lois arbitraires (existence d'une démocratie intellectuelle qui en cas de doute devait suspendre tout jugement).
Mais l'intérêt de Confucius se portait, se concentrait sur les questions sociales à l'exclusion de tout phénomène qui ne fut pas humain.
Pour certains, la nature humaine est bonne, pour d'autres, elle est mauvaise.
Ce qui est nommé bonté de la nature humaine traite de la nature céleste.
La bonté de la nature humaine a trait à son honnêteté et à sa grandeur.
Et il est bon de l'encourager. Pour ceux qui pensent qu'elle est mauvaise traite de la nature matérielle. La méchanceté de la nature humaine a trait à son immoralité et à sa grossièreté. Il est bon de la réparer et de la maîtriser.          
L'enseignement de Confucius fuit la transcendance et propose à chacun d'agir par la vertu. Sa morale est une simple exhortation à l'effort vers l'équité (yi), le respect des rites (li), l'intelligence (zhe), la loyauté (xin), qui aboutissent à l'humanité parfaite (ren).
La différence d'approche entre le monde occidental et le monde chinois est que l'homme se caractérise par la pensée : l'âme rationnelle pour le premier alors que le second met l'accent sur le sens de la justice qui est un attribut social et non sur la raison.
Pour Aristote (occident) l'homme possède l'âme végétative des plantes + l'âme des animaux (âme végétative des plantes +  âme sensitive) + une âme rationnelle.
Pour Xunzi (orient) l'homme a les esprits subtils* de l'eau et du feu + la vie des herbes et des arbres + l'intelligence des oiseaux et autres animaux + le sens de la justice qui est propre à l'homme. 
*esprits subtils = matière-énergie, énergie, force ou encore souffle. En chinois "Qi" 


RELIGION  
        

Dès le II° siècle avant J-C, le Confucianisme jusque-là code de conduite devint une religion d'Etat sans clergé qui ne fit pas obstacle à la démarche scientifique mais qui n'eut que peu de rapport avec la science car elle se détourna de la nature et de son observation pour se concentrer sur la société humaine et sur elle seule. Elle l'emporta sur les autres écoles de pensée qui lui firent concurrence : Taoïsme, Moïsme, école du yin yang, école des dialecticiens, Légisme. Mencius (env. 371-289), Xunzi (env. 298-235), Dong Zhongshu (env. 169-104) sont les plus grands confucianistes de leur époque ; le dernier influence le grand empereur Wu des Han, au point que celui-ci fonde, en 124 avant J-C., la première université impériale, dont le programme est fondé sur les Cinq Classiques.
Le confucianisme, tout comme il oblige le fils à obéir au père, recommande l'obéissance au souverain. Il établit une règle de vie sociale, reconnait le culte des ancêtres n'a ni dieu, ni temple, ni prêtre. Sa doctrine est plutôt une morale qui doit aider l'homme à se perfectionner. Le maître enseigne le respect des rites et la piété filiale, c'est à dire l'obéissance absolue au père qui est l'autorité suprême.
 
          Par la suite le Confucianisme fut considéré, selon les époques, soit comme une philosophie, soit comme une véritable religion. Dépossédé du premier rang des croyances officielles entre les années 220 et 960, au cours de sept siècles qui sont les grands moments du  Taoïsme et du Bouddhisme en Chine, le Confucianisme revint au premier plan sous la dynastie des Song où il est connu comme Néo-confucianisme.
LE NEO-CONFUCIANISME

Au X° siècle les Confucianistes commencèrent à souffrir de l'absence d'une cosmologie qu'ils auraient peu opposer à celle des Taoïstes ou d'une métaphysique qui serait entrée en compétition avec le Bouddhisme. Le Néo-confucianisme, qui emprunta divers éléments aussi bien au taoïsme qu'au Bouddhisme se constitua et se développa pour répondre à ce besoin, et pour, de cette manière tenter de sauver l'enseignement éthique des Classiques en le mariant à une théorie de l'univers.          

Le Néo-confucianisme  réalisa, que la morale était fondamentalement établie dans la nature.
L’ouvrage confucianiste de la dynastie des Zhou " l'invariable milieu " : contient les réflexions suivantes  " Celui qui est cheng (sincère) s'accomplit cheng lui-même. " (il faut comprendre par sincérité, intégrité). Cette sincérité avec soi-même fait que l'on n'agit pas contre la nature.
" La sincérité est le dao du ciel ; s’appliquer à soi-même à la sincérité est le dao de l'homme ".
         
Le ciel aussi possède une "sincérité" dans la mesure où il suit fidèlement sa vraie nature où il ne fait rien contre le dao. En ce sens, "cheng" est réalisé lorsque chaque organisme remplit avec précision sa  fonction, qu'elle quelle soit, au sein de l'organisme plus vaste dont il n'est qu'une partie.          

Nous sommes donc en présence d'un concept qui pouvait réunir le monde naturel des Taoïstes et le monde moral des Confucianistes.          

La vision du monde du Néo-confucianiste peut être rapprochée d'une philosophie de l'organisme. En cela le Néo-confucianisme semble devoir plus au Taoïsme qu'au Bouddhisme.          

La philosophie néo-confucianiste qu'on peut qualifier de scientifique fut accompagnée par une floraison remarquable dans le domaine des sciences pures ou appliquées          

L'opinion néo-confucianiste mâtinée de bouddhisme, et qui était devenue populaire (XVIII° siècle) voulait que tous les désirs naturels de l'homme fussent mauvais et dussent être supprimés.
 

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